vendredi, août 22, 2008

Sidioca hors jeu presque couper "decaler"



La démocratie c’est bien gentil mais au bout d’un moment faut savoir dire stop. STOP !!!!! voila c’est fait alors la on peut rire et s’abandonner à tout ce qui semble ravir l’espèce humaine par exemple si je vous dis SIDIOCA vous me dites idiot ben oui, il a cru arnaquer les militaires. Si je vous dis militaires vous me dites WINDOWS ben oui Windows change souvent de version mais c’est toujours la même merde. Si je vous dis AOD vous me dites opportuniste Ben non, non l’opportuniste IS Ould mouloud de l’Ufp une marque dépose labellisée, alors je vous laissez chercher pas fastoche comme question continuons si je vous dis Khattou vous me dites pute, salop, mère Teresa, Marilyne Monsone, putain que sa fait du bien, sa soulage d’ailleurs heureusement pour SIDIOCA que ses amis militaires sont intervenu, j’ai bien dit ses amis militaires, oui ils ont décidé de le sauver de Marilyne Monsone et de ses amants, merci qui merci les amis avant le putsh



Et maintenant il est avec ses amis continuons si je vous dis Ould Abelazize vous me dites 7irame l’acteur égyptien effectivement la ressemblance est frappante






Un plaisir perso que je partage avec vous maata a dit


Salam

Commissions parlementaires
La machine à atomiser la crédibilité de SIDIOCA est lancée.
Les enquêteurs trouveront certainement des cadavres dans les placards, ne dit-on pas que les voleurs savent toujours là ou il faut fouiller (lol).
les défenseurs de SIDIOCA récuseront les accusations et diront que tous ceci est le résultat de manipulations
Sauf qu'ils oublieront un fait, celui d'avoir tout fait pour refuser la session extraordinaire, en avançant des arguties juridiques basées sur le règlement de l'assemblée national
On ne peut pas faire obstruction à la mise en place des commissions, tout en souhaitant la transparence, puis récuser le résultat des enquêtes si celui-ci est à charge.
SIDIOCA était pourtant en position de réclamer que ses alliés (Tawssoul-UFP-APP) fassent partis des membres des dites commissions, mais chez lui le SIDIOCALISME : les reculades, les hésitations, l'atermoiement et la soumission à KB l'emportent toujours.
La politique ou on là fait , ou on là subit dit le FOU.




Salam

Cocasse

Qui aurait imaginé les dirigeants du front pour la défense de la démocratie défilés derrière ou à coté des portrait de Taya.
Il y a de quoi perdre son seroual dit le FOU

Il était une fois un bled ou:

- les infirmières ont peur du sang
- Les pompiers ont peurs du feu
- les bouchers ont peur des couteaux
- Des juristes éminents comme Boubout et Salah ont peur de donner leur avis sur des questions de droits constitutionnel.

Ce bled c'est SALAFLAND dit le FOU










Ouldmauritanie le fan de maata et banzaiiiiiiiiiiiiii pour le fou

mercredi, août 20, 2008

Mauritanie : décryptage d’un putsch

Un coup d’Etat en août 2008 pour préserver les acquis démocratiques nés du coup d’Etat d’août 2006. La Mauritanie construit sa démocratie par à-coups.

Le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi n’est plus à la tête de la Mauritanie depuis le 6 août août 2008. Les généraux Mohamed Ould Abdelaziz , jusqu’ici chef d’Etat Major de la garde présidentielle, l’a déposé quelques heures avant que le décret signant son limogeage, ainsi que ceux des chefs d’Etat Major de la Garde et de la Gendarmerie, ne soit mis à exécution. Les observateurs remarqueront que c’est la même équipe, qui a renversé Maouya Ould Sidi Ahmed Taya, qui a abrégé le mandat de Sidioca, surnom du désormais ex-président mauritanien. Même modus operandi : il n’y a pas eu d’effusion de sang. Un comité a été constitué. Seule différence : le cachet. Autant hier, il était question de transition démocratique. Autant aujourd’hui, il s’agit, dixit les putschistes, de sauver une démocratie en danger. Dans ses premières déclarations le nouvel homme fort refuse de parler d’un coup d’Etat, situant son action dans le « rétablissement de la sécurité et la lutte contre le terrorisme ».

Présidence impuissante

Ainsi, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier président élu démocratiquement ne sera resté au pouvoir qu’une année et demie. Assez pour perdre le soutien des généraux, ce qui s’est traduit par une perte d’influence au niveau parlementaire.

Elu démocratiquement, mais obligé de composer avec une majorité hétéroclite constituée d’une mosaïque de partis politiques et d’individus aux caractéristiques différentes, l’ancien président s’est retrouvé très vite pris en otage. Avec d’une part un Premier Ministre et un président de l’Assemblée nationale aux couleurs politiques différentes, choisis selon un deal électoral d’entre les deux tours, un parti-Etat (Adil) sans identité, constitué des soutiens du chef de l’Etat et où l’on retrouve des islamistes, des libéraux et des gauchisants, il devait constamment préserver un consensus fragile sous la dictée des militaires.

Le pacte tacite celé entre ces derniers a été une première fois remis en cause en mai dernier suite au limogeage de l’ancien premier ministre Zeine Ould Ziedane. Un limogeage opéré dans la précipitation sans l’aval des militaires et qui va participer à l’isolement du président.

Eviter le retour de l’ancien régime


La nomination d’un nouveau premier ministre, jugé à tort et à raison proche de l’ancienne ère, allait encore aggraver le fossé entre les généraux et le président. Ce premier ministre, Ould Waghaf, va composer un gouvernement qui consacre le retour des ténors de l’ancien régime à des postes clés et l’entrée de deux partis de l’opposition au gouvernement. Cette ouverture tout azimut n’est pas du goût de tout le monde. A partir de là un groupe de parlementaires met en branle une procédure de motion de censure. Comble de l’ironie, on retrouve parmi les auteurs de cette démarche inédite dans la vie politique mauritanienne, des membres du parti Adil du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi alliés à ceux du RFD, principal parti démocratique. Pour éviter l’aboutissement de la motion, le gouvernement démissionne à la mi-juillet. Reconduit, le premier ministre forme un nouveau gouvernement en soignant son casting : les symboles de l’ancien régime passent à la trappe. Une concession apparemment insuffisante et qui n’empêche pas les sénateurs, cette fois-ci, d’exiger des clarifications sur la manière dont la première dame gère sa fondation. La crise s’installe. Le parti Adil enregistre la démission d’une cinquantaine de ses membres. Les rumeurs de mésentente entre le Palais Gris et l’Armée gagnent la rue. Le président joue son va tout et, sous la dictée de ses conseillers décide de jouer un « contre la montre » risqué en signant un décret limogeant les généraux accusés d’être à l’origine de la crise parlementaire. Une décision qui allait lui coûter son poste.

C’est au plus fort de ce bras de fer, que le coup d’état du 5 août 2008 est intervenu, soit trois ans jour pour jour après le renversement de Taya. Le retour de l’armée aux commandes rappelle cruellement à ce pays de 3 millions d’habitants ses vieilles habitudes d’alternance militaire.

Mohamed B Fall – Les Afriques – le 08 Aout 2008