lundi, février 18, 2008

Conseil des Ministres

le Top 10

The winner Is Zeiny Ould Ahmel Hady : Ali Baba au CDHLCPI

le tout beau, tout nouveau Directeur Général Adjoint du Budget Zeiny Ould Ahmel Hady
X ould Y Mets ta cagoule, j'adore quand il "Fous sa Cagoule". C est parti mon kiki !
Number: 1 par X OULD Y:

Ancien proxénète, ancien agent comptable, Zeiny a commencé sa carrière professionnelle à la fameuse UBD dans laquelle il a bâti de solides relations personnelles avec ses deux principaux amis et complices dans ce qui deviendra ultérieurement le scandale financier le plus célèbre de l’histoire de la Mauritanie contemporaine : l’affaire de l’UBD. Ces deux tristement célèbres voyous à savoir Hamady Ould Meimou et Cheikh Sidel Mokhtar Ould Cheikh Abdallahi vont, quelques années plus tard, retrouver Zeiny et organiser avec lui ce qui est en passe de battre le record de détournements publics réalisé à l’UBD : le commissariat aux droits de l’homme, à la lutte contre la pauvreté et à l’insertion, structure publique hybride mise en place en 1998 par maaouiya pour soutirer des sous frais aux institutions internationales.
Yahya Ould Atigh, également vieux pote de Zeiny qui, des années durant, a profité de ses talentueux services de proxénète, arrivant au commissariat en 2001, voulait à tout prix transformer la boite créée, organisée et meublée par Abdessalam Ould Mohamed Saleh afin qu’il puisse, par ses propres pions, y dicter ses lois. Parmi d’autres calamités, il a apporté Zeiny qu’il nomma au poste de DAF de la boite. A partir de cette date, le commissariat est entré dans une ère où se jouent les plus spectaculaires aventures d’Ali Baba et les quarante voleurs.
Zeiny a commencé, avec l’aval de yahya ould atigh, par fondre la structure budgétaire du commissariat en un nouveau fourre-tout dorénavant appelé « budget de l’institution » sans aucune distinction entre fonctionnement et investissement, ce qui fut sa première invention par laquelle les ressources initialement destinées au financement des programmes peuvent être, comme ce fut souvent le cas, utilisées pour financer des travaux au domicile du commissaire ou du daf ou pour acheter des téléphones portables qui servent d’appât pour les ‘conquètes’ que Zeiny fournit à ses clients de marque à commencer par yahya ould atigh.
Ould nagi vint au commissariat après ould atigh et trouva zeiny devant lui. Ould nagi, grand adepte de l’inertie, n’a mis que quelques jours pour découvrir en zeiny l’instrument qu’il lui fallait : faible, poltron taillable et monnayable à toute le corvées, sans convictions, sans principes, inculte, voleurs sans retenue, sans amour propre, lâche, ingrat… et n’a pas hésité à l’employer pour faire la façade de toutes ses extravagances. Il y a trouvé également, son propre cousin cheikh sidel mokhtar ould cheikh abdallahi au poste de commissaire adjoint. Avec ce duo, ould nagi s’était détaché de la gestion opérationnelle au profit de zeiny et cheikh sidel mokhtar et s’était limité à son sport favori : les voyages. Zeiny, dans ces conditions, avait eu toute la liberté de manœuvre sur les ressources du commissariat et tout lui était permis tant que la part de cheikh sidel mokhtar n’était pas en jeu. Cette situation a duré presque un an pendant lequel le commissariat a perdu la moitié de sa capacité d’action. On y a vu du tout : des rames de papier achetées à 20 fois le prix du marché et jamais livrées, des véhicules achetés au prix fort et jamais utilisés par l’institution, un véhicule de grand luxe a même été acheté avec un particulier du nom de hadrami ould berrou petit inspectrillon de police et ancien concubin de ould nagi, des financement de coopératives à hauteur de 150 millions d’ouguiyas au profit de abdallahi ould noueygued. On a également assisté à des méthodes inédites de transport de fonds : cheikh sidel mokhtar était même allé jusqu’à mettre dans la malle arrière de sa voiture des sacs en laine (à l’origine contenant 50kg de riz chacun) remplis de millions d’ouguiyas au vu et au su de tous. Pendant cette période, zeiny avait financé la totalité de la construction de ses deux nouvelles maisons (celle de tevragh zeina, la deuxième, et celle de Bat’ha au Brakna) sur les frais du commissariat et au prix cher. Cheikh sidel mokhtar avait aussi financé des travaux d’élargissement et d’embellissement de sa demeure sur les frais du commissariat et notamment la construction d’un garage pour sa voiture au prix de cinq millions d’ouguiyas.
Avec ould nagi, toute la mauritanie croyait que les limites de la gabegie et du mépris de la république étaient atteintes, bien entendu, avant qu’un certain abdelkader ould ahmed vienne au commissariat. L’arrivée d’abdelkader était perçue, de tous, comme étant la résultante directe de l’un des plus incompréhensibles et absurdes exercices cérébraux de maaouiya. A son arrivée au commissariat où il trouva, de toute évidence, devant lui, zeiny auquel il est lié par une parenté lointaine, il commença systématiquement à placer son propre monde et zeiny n’a été que soutien pour lui dans cette tâche. Une semaine après, zeiny lui inculqua l’idée comme quoi il serait possible de rénover la ruine qui lui servait de maison sur les frais du commissariat, idée qu’il accepta tout de suite. Zeiny a conclu un contrat avec l’un de ses innombrables fournisseurs afin de transformer la maison du nouveau commissaire en un véritable palais pour un coût global de 17 millions ouguiyas, contrat que zeiny a facturé à l’institution au prix de 31 millions ouguiyas.
Abdelkader, au prix d’énormes efforts de corruption, a mis en place un nouveau système de décaissement qui oblige tous les directeurs qui, chacun, gère un budget plus ou moins autonome par rapport aux autres, à coopérer avec la DAF qui doit, par ce système, co-signer tous les chèques émis par l’institution. Cette démarche offre à zeiny la possibilité de grignoter sur les budgets des différentes directions ce qui lui a rapporté d’énormes ressources. Ici, j’ouvre une parenthèse :
Le commissariat, en dehors des projets financés par différents bailleurs de fonds, reçoit de l’état mauritanien une enveloppe annuelle de l’ordre de cinq milliards ouguiyas. Sur ce volume d’argent relativement important, le commissariat arrive, chaque année, à le dépenser, toujours, avant la fin du mois d’août alors que le coût global des projets qu’il finance effectivement, ne dépasse jamais deux milliards par an. Il y a donc au moins trois milliards ouguiyas qui se volatilisent chaque année. Où est allé cet argent ?
Le commissariat étant l’unique institution publique où l’argent public s’encaisse et se dépense sans le moindre contrôle de quelque instance que ce soit puisque son conseil de surveillance est présidé par le commissaire lui-même qui est, de ce fait, responsable uniquement devant lui-même, et n’a, donc, aucun compte à rendre à qui que ce soit sinon à lui-même, il devient évident que l’organisation du détournement de cet argent est chose facile notamment avec un staff permanent composé des plus renommés voleurs de la république : zeiny, cheikh sidel mokhtar, ely ould el haj, ahmedou ould ely, abadila ould berrou…etc
Pour illustrer les méthodes utilisées par zeiny pour corrompre ses patrons successifs, il avait offert, sur le compte du commissariat, un téléphone portable avec abonnement post paid mattel à la fille d’abdelkader. La première facture de ce téléphone qui avait d’ailleurs été publiée dans la presse locale était de 827 000 ouguiyas que le commissariat a payé.
Aujourd’hui, trois ans après le départ d’abdelkader, sa femme continue toujours à rouler dans un véhicule toyota land cruiser VX immatriculé SG07714 appartenant au commissariat. C’est aussi zeiny qui est à l’origine de cette affaire.
Hamady ould meimou, fils de nechra, « Roberto » pour les intimes en raison de sa parfaite connaissance du monde des liqueurs, est arrivé au commissariat après le décès d’abdelkader. Il trouva devant lui ses deux principaux complices dans l’affaire de l’enterrement de l’UBD. Pour hamady, le dossier était simple, y avait rien à faire de particulier. Le système de pillage mis en place par cheikh sidel mokhtar et zeiny lui convenait parfaitement. Il avait juste quelques petites innovations à y apporter pour accélérer le train du détournement. Ainsi, il a inventé « la convention libre » qui consiste en la possibilité d’octroyer un financement à n’importe qui, n’importe comment et pour n’importe quoi. Avec ce système, des milliers de conventions de financement ont été signées avec des milliers de personnes physiques et morales, fictives dans la plupart des cas, pour des objets qui n’ont, très souvent, rien à voir avec l’objet des financements autorisés dans l’institution. Ainsi, des conventions ont été signées avec des coopératives, des restaurateurs, des imams, des chauffeurs, des proxénètes, des prostituées, des griots, des policiers, des gendarmes, des notables, et avec le diable…. Zeiny est même allé jusqu’à signer trois conventions avec sa propre femme pour un montant global de 13 millions ouguiyas ainsi que deux conventions avec son propre neveu pour un montant global de 9 millions d’ouguiyas.
Au temps du fils de nechra, zeiny a transformé le CDHLCPI en une vulgaire petite boutique personnelle où tout, absolument tout, lui était permis. Il organise les recrutements (aujourd’hui, le commissariat compte plus 300 employés payés que personne n’a jamais vus. Ce sont principalement, des parents à zeiny, des proxénètes et des noms qui ne correspondent à personne. Une masse salariale partielle que zeiny décaisse chaque mois sous forme de paiement de caisse et qu’il distribue personnellement et en dehors de l’institution), il nomme et dénomme, il distribue les récompenses et les sanctions, il réparti les voitures et avantages… bref, le commissariat est devenu la propriété personnelle de zeiny ould ahmel hady, bye bye la république !
L’une des plus grosses aberrations que zeiny fit accepter à ould nechra était un nouveau système de financement jamais osé par les plus aigris voleurs publics de l’histoire de la mauritanie. Entre deux approvisionnements du trésor, zeiny trouvait inacceptable de rester quelques jours sans rien à voler. Il proposa donc de faire recours à d’autres systèmes de financement, privés cette fois, et s’est attaché principalement à deux méthodes. La première, classique diraient certains, consiste à se faire avancer de l’argent à volonté par une banque en contrepartie du versement intégral des approvisionnements du trésor dans les comptes du commissariat auprès de la banque en question qui va, à son tour, facturer des agios qui se multiplient à la vitesse de la lumière. Cette méthode a été suivie avec la GBM (environ 4 milliards ouguiyas au total) et, actuellement, avec la BADH (jusqu’à maintenant, un peu plus de 780 millions ouguiyas). L’avantage pour zeiny est évident : il n’est plus retenu, dans ses efforts de détournement, par l’irrégularité des approvisionnements du trésor. Pour l’institution, elle a perdu, au moins, 35% de ses ressources budgétaires en raison des agios mais peu importe tant que l’argent afflue. La deuxième est encore plus vulgaire : il demande à un cercle de fournisseurs de lui apporter, plus ou moins régulièrement, des montants d’argent liquide (ça va du simple million à la centaine de millions) pour expédier ses extravagances et leur promet de les rembourser à hauteur du double dans des délais ne dépassant pas les trois mois. Cette méthode a été expérimentée avec une bonne vingtaine de fournisseurs qui ont, de la sorte, réalisé, disent-ils, de belles affaires de placement.
Sid’ahmed ould el bou est arrivé au commissariat après le 3 août. Ancien DAF du ministère du développement rural et co-concepteur du célèbre système des 10% sur les dépenses du ministère, ould el bou est une personne inconsistante par son faible caractère et ses capacités intellectuelles et personnelles à la limite du néant. A son arrivée, il s’est très vite fait apprivoisé par zeiny et cheikh sidel mokhtar à coup d’avantages matériels et financiers qui dépassent certainement les limites que ses rêves les plus fous auraient tracées. De ce fait, il s’est très vite accommodé au système de la caverne d’ali baba s’est soumis aux lois de la bande laissant la voie libre à zeiny et cheikh sidel mokhtar qui continuent à piller les débris du CDHLCPI comme s’ils avaient commencé pas plus loin qu’hier. Ould el bou reçoit immédiatement tout ce dont lui, sa femme, ses enfants, ses parents et son monde souhaite avoir, il suffit d’en faire vent à zeiny qui fait supporter au commissariat le loyer de la maison de ould el bou, le coût ses factures d’électricité, de sa nourriture, du renouvellement de sa garde robe, de ses voyages lui et sa famille à l’intérieur comme à l’étranger et même le coût des couches-culottes de son bébé. En contrepartie, zeiny reste maître à bord, il s’accapare, pour chaque ouguiya dépensée par le commissariat, de trois ouguiyas.
Le commissariat est aujourd’hui une institution mourante, incapable, sans ressources, sans capacités techniques, opérationnelles et administratives. A ce jour, le CDHLCPI aura vécu presque huit ans. Son bilan est maigre, les pauvres sont au moins autant nombreux et autant pauvres qu’ils l’étaient il y a de cela huit ans. Le CDHLCPI aura au moins servi à élargir, multiplier et diversifier la fortune de fonctionnaires qui y sont arrivés riches et sont, aujourd’hui, certainement beaucoup plus riches qu’ils ne l’étaient à leur arrivée au commissariat. C’est à la fois triste et révoltant. Triste parce que la mauritanie y a perdu beaucoup, ressources et crédibilité, et révoltant parce les personnes qui en sont responsables ont, contre vents et marées, aujourd’hui, les mêmes responsabilités publiques et continuent à décider du sort d’importantes ressources publiques et de celui de beaucoup d’hommes, de femmes et d’enfants qui n’ont, somme toute, que l’Etat pour leur venir en aide. L’Etat qui, malheureusement, hiberne dans les poches d’ignobles fonctionnaires de la stature de zoueiny.

Ps: les autre bientôt voici les noms
Mohyedine Ould Sidi Baba.
Mohamed Ahid Ould Isselmou dit Salek frere du gynéco candidat a la presi.
Salka Mint Malaïnine Robert.
Hassanna Ould Boukhreiss le Héritier du KHREISS
..... etc