Question philosophique, J'ai volé un article

Souvenez vous de cette question philosophique Qui, de la poule ou de l’oeuf, est apparu le premier ? J’ai cru pendant longtemps que c’est la question la plus difficile au monde la poule ou l’œuf ? Jusqu’à qu’un ami me bombarde avec une série de question encore plus difficile exemple Qui, de taya ou les membres d’ADIL, est apparu le premier ? Hé Bé pas fastoche non une autre question Qui de IRABIHA ou le PR Ely moustapha , est apparu le premier dans le vole d’article? Alors pas fastoche non bon la philo et moi sa fait deux en attendant voici le casse du siècle un article que je viens tous juste de volé BEN oui quoi ils ont volé moi aussi j’ai le droit de voler pas vrai Ely moustapha.



Histoire de pains, de dons et autres suggestions bizarres…

Sidioca s’est adressé à la Nation (c’est les Nous Z’Autres LA Nation, au cas où vous auriez du mal à vous situer) au sujet de la crise alimentaire que nous connaissons et de l’impitoyable flambée des prix. Les Nous Z’Autres ne mangeons pas à notre faim et, quand on a l’avantage de pouvoir faire bombance, on mange mal. Et vu l’augmentation faramineuse des prix, on n’est pas prêt de manger mieux et plus. La faute à la conjoncture internationale (qu’on la fusille m’enfin!) et au fait que nous ne sommes absolument pas dans une situation d’auto satisfaction alimentaire, ça on le savait. Et la maigreur pitoyable de vos plats nous rappelle que le riz coûte la peau des fesses. A se demander s’il nous faudrait pas faire une enquête sur le prix réel de la peau de nos derrières; nous découvrions sûrement que nos attributs fessus valent beaucoup plus chers que nous le pensons. Ainsi nous pourrions avoir une mesure étalon pour le prix des denrées alimentaires : les postérieurs. Et au vu des «rebondis» coussins que certaines de nos consoeurs trimballent (dont la misérable petite chose que je suis), il est encore loin le temps où les prix retrouveront un semblant de moralité.
Mais comme mon discours n’est pas un discours économique, laissons là, si vous le voulez bien, ces considérations fumeuses.
Dans le tableau noir que notre Big Chief a tracé des calamités qui nous étranglent, il y a quand même une touche d’optimisme : le prix du pain est stable. Donc, si je comprends bien, mangez du pain, du pain et encore du pain.

On pourrait même établir des menus entièrement à base de pain : pain au poisson, pain à la viande, couscous au pain, etc.… Car on peut accompagner le pain avec plein de choses : outre le traditionnel thé/ pain beurre du matin, vous pouvez le farcir avec ce que vous voulez ; les riches y mettraient de la confiture les pauvres se contenteraient de la mie toute seule. Les très très riches (il y en a mes amis, plus qu’on le croit) auraient le sublime privilège de pouvoir tartiner du fromage de France, bien puant, bien goûteux et bien cher (car quand on est riche on ne compte pas). Quant aux autres, ils pourraient tenter de tartiner des cacahuètes. Les pauvres d’entre les pauvres se contenteraient de rêver.
Alors nous voilà un pays producteur de pétrole (à doses homéopathiques c’est un fait), avec des côtes poissonneuses, un fleuve nourricier et des…affamés. Certes nous avons eu notre lot de malheurs : sécheresses, criquets, militaires, Taya, vols, corruption, détournements, gabegie et j’en passe. Mais nous avons eu aussi des redistributions quasi forcées des terres arables du Sud où nous avons vu des petits producteurs se faire voler leurs terres ainsi redistribuées à de gros et gras commerçants. On nous avait promis du riz «national» en veux-tu en voilà ; on allait voir ce que l’on allait voir. Que valait la destruction du mode de production traditionnel face au grand défi qu’était la subsistance de tout un peuple de crève-la-faim (et accessoirement traîne savates). On a même fait venir des spécialistes israéliens afin de nous apprendre à tenter des erzast de Kibboutz dans nos campagnes asséchées et à tirer de nos rizières des tonnes de riz.1989 étant passé par là, nous avions même bénéficié du départ contraint et forcé de quelques milliers de nos concitoyens : cela faisait moins de bouches à nourrir vu que ces bouches là étaient renvoyées se faire voir ailleurs. En plus, comme nous avions récupéré les terres d’exilés involontaires il y avait quelque chose à faire, non?
Bon, d’accord, le Grand Pardon d’aujourd’hui a réintégré ces malheureux non consentants. Ce qui nous fait plus de bouches à nourrir. Mais je suis sûre que ces dernières se contenteront du pain stable de la mauritanité. Et puis quel bonheur de crever de faim entre soi.
Faut dire que je râle après nos différentes politiques du «comment remplir un estomac à peu de frais». Mais n’oublions pas nos «partenaires» traditionnels qui, au moindre pet, nous envoyaient des dons sous forme de lait en poudre, de riz, de blé… Aujourd’hui ces mêmes «généreux» donateurs ont décidé qu’il était enfin temps de nous prendre en charge. Faut dire que l’explosion du bloc communiste a changé la donne. Si nous voulons recevoir des aides, il nous faut trouver autre chose camarades : une bonne épidémie, un tremblement de terre, une éruption volcanique, un tsunami, une infestation de poux, je ne sais pas moi. Il nous faut donc créer un comité de Sages, histoire de nous dégoter une bonne petite catastrophe, bien léchée et si bien tournée qu’elle ferait pleurer dans les couloirs du Parlement Européen ; car un Européen riche a besoin de pleurer et de spectacles désolants ; à ce moment là il est pris d’une envie subite d’être bon. Et si vous voulez décrocher le jackpot, il ne faudra pas oublier d’insérer quelques centaines de victimes européennes dans la catastrophe «soirée de donations». Car, ainsi, nous toucherions plus.
Mai je ne sais pas où chercher des centaines de victimes européennes à sacrifier sur l’autel de l’aide internationale car depuis que des illuminés dangereux se sont mis en tête de zigouiller tout ce qui vient de l’Occident, le tourisme s’est cassé la figure. Il faudra donc embaucher des figurants. D’accord ça coûte cher mais on n’a rien sans rien.
Nous créerions aussi une agence de médias es-spécialistes du matraquage d’images pathétiques que nous déverserions dans les chaumières d’un Occident en pleine digestion.
Il nous faudra faire très fort et jouer dans la finesse amigos. Car la concurrence est rude quant à l’appel à la compassion. En ce moment, les supers stars de la tristesse compassionnelle ce sont les Tibétains et Ingrid Bétancourt. Faudra faire plus fort. Car sur la liste des appels à l’aide, nous ne sommes pas très bien placés. Il nous faut faire la queue avec les sans papiers pourchassés et pilonnés au panthéon des droits de l’Homme, les sans abris, les ouvriers d’Arcelor Mittal en Lorraine…
Mais nous sommes patients. Obligé.
Et puis, nous avons des jeux offerts gratos à tous ces estomacs affamés et à ces porte monnaie faméliques : nous avons la chasse à l’homme en vrai, avec pétards, coups de feu, poursuites, arrestations… Mieux que le Far West! On a même des affiches promettant une belle récompense à qui donnerait des renseignements sur l’évadé les plus célèbre du moment. Moi j’ajouterais sur les affiches «Wanted dead or alive» comme au bon vieux temps du cinéma en noir et blanc. Et, surtout, une bonne série de chiffres (de préférence avec six zéro).
Et si pour le moment nous n’avons encore retrouvé l’assassin extrémiste en cavale, il y a au moins un type quelque part qui va pouvoir résoudre son problème de pitance.
Comme quoi, de la famine à un assassin, les chemins restent mystérieux.
Salut.
Mariem Mint Derwich alias Ouldmauritanie.